Les 6 heures de Fuji : carnet de voyage de deux pilotes
MOTS-CLÉS:
Peugeot & Moi,
Produit & Design,
Sport Automobile
Le 25 octobre 2022
10 minutes de lecture
“ Quand je vivais au Japon, j’ai pu développer ma passion du cycle grâce au magasin de vélo Brotures Harajuku. Cet endroit a été très important pendant mes années passées au Japon. Au fur et à mesure de mes visites, j’ai noué une amitié solide avec le patron. Grâce à lui et à ses conseils avisés, j’ai pu fabriquer mon propre vélo sur mesure ! Quand je gagnais des primes pour chacune des courses, j’y retournais pour acheter des pièces pour mon vélo. Je l’utilisais tous les jours pour me déplacer dans Tokyo. C’était une façon de rester en forme et de me déplacer facilement dans la ville.
“ C’est un endroit iconique dans Tokyo ! J’y ai toujours amené ceux qui m’ont rendu visite, mes amis et ma famille. Je trouve qu’il n’y a pas de meilleur endroit pour leur faire découvrir le style de vie au Japon. On y retrouve les stéréotypes japonais : la multitude de lumières, la foule permanente et le brouhaha qui sont si caractéristiques de la capitale nipponne.
“ J’adore ce coin ! C’est un quartier très proche de là où j’ai habité au Japon. J’ai vécu dans trois appartements différents pendant mes 8 ans là-bas, tous vers le quartier de Roppongi. Dans mon premier appartement, je vivais en colocation avec André Lotterer, un ami pilote : j’ai tellement de bons souvenirs ! On déambulait souvent la nuit à Roppongi. C’est dans ce quartier que se trouvent mes bars et restaurants préférés.
“ Si vous allez dans un restaurant japonais, vous remarquerez peut-être un plat appelé Uni (ça se prononce “oo-nee”). Au Japon, le mot Uni fait référence aux gonades d’oursins que les gens cuisinent et mangent. C’est un mets typique au Japon que je vous conseille d’essayer et c’est aussi mon plat préféré ! C’est très particulier en goût mais je l’adore. J’en ai goûté partout dans le monde, mais il n’y a qu’au Japon et à Tokyo que l’on retrouve le vrai Uni authentique, le meilleur !
“ Satoru Nakajima est un pilote mythique au Japon. Il a été le premier pilote de son pays à disputer l’intégralité d’un championnat du monde de Formule 1. Quand je suis arrivé au Japon, il m’a ouvert la porte et m’a donné la chance de venir rouler dans son équipe en Formule Nippon, Nakajima Racing. Il m’a toujours beaucoup soutenu et nous avons toujours gardé le contact. Quand j’avais des courses au Japon, il venait les voir même quand je ne roulais plus chez lui.
“ J’ai pris en photo le tableau de départs des trains Shinkansen. Quand j’habitais à Tokyo, je prenais le Shinkansen pour faire les allers-retours vers les différents circuits. Les trains au Japon sont toujours à l’heure, c’est une culture très ponctuelle. Contrairement aux problèmes de retard qu’on peut rencontrer en France, c’est quelque chose qui m’a marqué : tu peux toujours compter sur l’horaire de départ de ton train !
Loïc :
“ C’est mon premier souvenir en arrivant au Japon : quand j’ai atterri à l’aéroport de Narita, j’ai pris le Narita Express pour aller à Tokyo Station et je me suis retrouvé dans ce brouhaha que peut être Tokyo Station. J’ai ce souvenir d’avoir été jeté dans le bain à Tokyo station. C’est un très joli bâtiment ancien qui contraste avec les gratte-ciels modernes qui l’entourent. Je trouve l’endroit sympa. »
James :
“ Beaucoup de souvenirs à Tokyo Station pour moi. C’est quelque chose de complètement unique de vivre dans Tokyo et de prendre le train le plus rapide au monde pour aller au circuit de Susuka, ou à celui de Sugo. C’est une très belle et très grande gare où tu peux te perdre très facilement. La première fois que j’y suis allé, j’avais énormément de mal à trouver les quais, mais rapidement c’est devenu un passage habituel sur mon trajet vers les circuits.
Bien sûr ! Voici les commentaires de chacun des deux pilotes à propos du déroulement de la course :
Loïc Duval, à l’issue des qualifications :
“ Entre les deux voitures en qualifications, nous avons testé des choses différentes. Nous sommes encore en phase d’apprentissage mais nous sommes là, dans la compétition. Nous avons accompli un sacré pas en avant par rapport à Monza, et notre première course. Aujourd’hui, en qualification, l’écart existe, c’est vrai, avec la concurrence qui a bien plus d’expérience. Nous avons un peu souffert, notamment en équilibre, dans quelques portions du circuit, mais la clef de la course sera la régularité et la fiabilité. Nous voulons nous rapprocher à chaque fois des autres. Avec cinq voitures dans la catégorie, nous visons le podium demain.
James Rossiter, après la course :
“ Prendre le départ ici à Fuji a été très sympa. J’ai connu un relais vraiment amusant, car la voiture était parfaitement équilibrée. Je remercie la voiture sœur et Jean-Éric de m’avoir laissé passer, car j’ai vraiment pu pousser le rythme. Excepté ce petit hors-piste pour éviter une GT, je dois dire que ma session au volant a été très positive. Je remercie d’ailleurs toute l’équipe car depuis Monza, quelle évolution sur la 9X8 !
Sur la # 93, se sont relayés Jean-Éric Vergne, Mikkel Jensen puis Paul Di Resta.
Sur la #94, se sont relayés James Rossiter, Loïc Duval puis Gustavo Menezes.
Meilleur tour en course pour la #93 (1’31’’115), pour la #94 (1’31’’182)
Température de la piste 45 °C, température de l’air 28, 4 °C
Plus de 2000 km couverts en course au total
4e position pour la # 93 au classement général pour la 9X8 de la Team Peugeot TotalEnergies